Et après la mort ?
Nous approchons de la fin de l’année liturgique. L’Evangile nous donne à entendre ce qui a trait à ce que l’on appelle les « fins dernières ». Sur ce sujet, parfois, des questions nous traversent l’esprit : que restera-t-il de ce que nous avons construit tout au long de notre vie ? Que restera-t-il des liens d’amitiés ou d’affection tissés au cours de notre histoire ? Et les épreuves auxquelles nous avons été confrontées, en restera-t-il des cicatrices au ciel ? Pour entrevoir un peu ce qu’il en est, il s’agit de laisser de côté notre imagination galopante et toute forme de désir mondain pour écouter ce que Jésus nous en dit. Il commence par nous dire que le « temps de la résurrection » n’est plus celui dans lequel nous sommes plongés aujourd’hui. La résurrection n’est pas la continuité de notre vie dans le ciel ! On n’y vivra pas comme maintenant, c’est un « temps » tout autre. La Résurrection n’est pas la continuité pure et simple de ce monde-ci. N’imaginons pas vainement une forme de poursuite de ce monde-ci dans un au-delà, mais la résurrection inaugure un monde nouveau. La résurrection n’est pas un prolongement de notre vie passée avec une saveur d’éternité mais l’entrée dans une vie nouvelle, marquée par la plénitude de l’amour de Dieu qui fera de notre existence une vie transfigurée !
Père Olivier Plainecassagne, curé
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