« La Vierge Marie brille comme un signe d’espérance assurée et de consolation pour le peuple de Dieu en marche » (Lumen Gentium 68).
Lorsqu’au lendemain de l’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris fut découverte la statue de la Vierge au pied du pilier, debout, contemplant les décombres de la voûte à ses pieds, cette déclaration des Pères du Concile Vatican II résonnait avec une étonnante actualité.
Cette Vierge du XIV siècle, vénérée jusque-là par les pèlerins et les visiteurs, rejoignait ce jour-là les hommes et les femmes du monde entier. Elle marquait également la mémoire des chrétiens de France dans l’attente de la réouverture de la Cathédrale.
Depuis l’entrée de Saint Louis avec la Couronne d’épines, appuyé par le vœu de consécration de Louis XIII et à l’occasion des plus grands événements de notre Histoire jusqu’au Te Deum de la libération d’août 1944, Notre-Dame de Paris appartient au peuple de France.
Ce sont tous les diocèses de France qui attendent que la Cathédrale soit redonnée au culte. Pour marquer cette Espérance, une copie de la statue de Notre Dame de Paris pèlerine de diocèse en diocèse, dans les Cathédrales placées sous le patronage de la Vierge Marie.
Elle fait halte à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, du 31 octobre au 3 novembre. La cathédrale sera ouverte de 8h à 20h pour permettre à chacun de se recueillir et de déposer ses intentions au pied de Marie. Un temps de prière mariale aura lieu tous les jours à 17h.
Au milieu des tribulations de ce monde, la présence de Marie tournée vers la reconstruction de son sanctuaire, rejoint les plus éprouvés et oriente le regard des hommes et des femmes vers son Fils, le Christ, Fils de Dieu fait homme, qui a assumé pleinement la condition humaine, couronné d’épines et sorti vainqueur des décombres du Tombeau.