Sainte Faustine et la Miséricorde Divine

Sainte Faustine est née en Pologne en 1905 dans une famille pauvre. Elle est la 3ème d’une fratrie de 10 enfants. Elle doit travailler très jeune pour aider ses parents. Dès l’âge de 7 ans, elle entend la voix de Dieu dans son âme et ressent un appel à la vie religieuse. Elle désire devenir une grande sainte. C’est ce qu’elle raconte dans « Le Petit Journal » qu’elle nous a laissé, dans lequel elle décrit ses expériences mystiques et les demandes faites par le Seigneur.

A 18 ans, elle demande à ses parents d’entrer au couvent. Ils refusent ne pouvant payer la contribution demandée par les congrégations religieuses. Mais « Jésus s’impatiente ». Un dimanche, elle l’aperçoit supplicié, dépouillé de ses vêtements, couvert de plaies, qui lui dit ces paroles : « Jusqu’à quand vais-je te supporter, et jusqu’à quand vas-tu me décevoir ? ». Sainte Faustine part alors pour Varsovie où elle entre finalement en août 1925 dans la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, vouée à la vénération de Marie, Mère de Miséricorde. Mais elle doit encore travailler un an comme domestique pour réunir l’argent de sa dot. Lors de sa prise d’habit, elle reçoit le nom de Sœur Marie Faustine.

Sa vie religieuse, très simple en apparence, cache une grande richesse d’union avec Dieu. Sainte Faustine porte des stigmates invisibles et possède le don de bilocation (1).

Le Seigneur lui apparaît plusieurs fois et confie à Sainte Faustine une grande mission : rappeler au monde Son Amour Miséricordieux. Il assure que « L’humanité n’aura pas de paix tant qu’elle ne s’adressera pas avec confiance à la Divine Miséricorde ».

Lors d’une apparition en 1931, Jésus se présente le regard baissé, vêtu d’un vêtement blanc, avec deux grands rayons rouge et blanc sortant de son cœur. Il lui demande de faire représenter le tableau de cette apparition, accompagné de l’invocation « Jésus, j’ai confiance en toi ». Ce tableau est toujours exposé et vénéré au sanctuaire de la Miséricorde Divine à Vilnius.

Jésus, par l’intermédiaire de Sainte Faustine, donne encore au monde d’autres moyens d’implorer la Miséricorde Divine.

En 1935, elle reçoit la révélation du chapelet de la Miséricorde Divine : « Par ce chapelet, tu obtiendras tout, si ce que tu demandes est conforme à ma volonté ». Et en 1937, Jésus lui demande d’implorer particulièrement la Miséricorde pour les pécheurs à 15 heures, moment de sa mort sur la Croix le Vendredi Saint.

Malade de la tuberculose, Sœur Faustine s’éteint en odeur de sainteté le 5 octobre 1938 à Cracovie, âgée de 33 ans.

Le jour de sa canonisation, le 30 avril 2000, saint Jean-Paul II instaure le dimanche de la Miséricorde, chaque premier dimanche après Pâques. Il exhausse ainsi le vœu du Christ dicté à Saint Faustine : « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

Saint Jean-Paul II dira à cette occasion :

« Et toi, Faustine, don de Dieu à notre temps, (…) aujourd’hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ ressuscité, nous faisons nôtre ta prière d’abandon confiant et nous disons avec une ferme espérance: « Jésus, j’ai confiance en Toi ! » ».

Florent Violot

(1)     Bilocation : Don de présence d’une même personne en même temps en plusieurs endroits.

 

Un nouveau groupe d’études et de prières sur le thème de la Divine Miséricorde se monte sur la paroisse. Il est ouvert à tous. Les réunions auront lieu une fois par mois et se partageront entre un temps d’études des grands textes sur la Miséricorde (Écritures saintes, textes magistériels, écrits de saints) et un temps de prière (récitation communautaire du chapelet de la Divine Miséricorde, notamment).

La soirée de lancement aura lieu le jeudi 20 avril à 20h30 au presbytère.

Contact : misericordedivine.versailles@outlook.com

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